L’œil du cheval n’est pas placé au même endroit que le notre. Sa vision (modifiée) est appelée vision binoculaire.
La vue
Le cheval ne voit pas les mêmes choses de la même couleur que nous. Ainsi, il est capable de faire la différence entre le rouge te le bleu mais distingue difficilement le vert des autres couleurs. Notre compagnon perçoit moins bien les détails. Il est il important pour lui de s’approcher au moins de 2 m de cet objet. Enfin, le cheval possède une excellente vision nocturne. En effet, son œil est tapissé d’ nu « miroir » qui permet aux rares rayons lumineux de la nuit de « rebondir » sur la rétine ce qui permet au cheval de voir comme les chats.
Les chevaux sont très gourmands. Une fois l’aliment flairé et analysé (pour ne pas s’intoxiquer), le cheval est capable de reconnaître les différentes saveurs : sucé, salé, acide et amer. Les deux dernières saveurs citées sont peu appréciées par les chevaux en revanche, nos compagnons ont un faible pour les sucreries. Le sel joue un rôle très important dans leur alimentation. On le retrouve généralement dans les pierres à lécher. Attention aux plantes toxiques. Dès leur plus jeune âge, les poulains apprennent à différencier les bonnes plantes des mauvaises. L’odorat joue un rôle très important.
Le goût
Le cheval est doté d’un très bon odorat. Ainsi, dans un nouveau box (par exemple), notre compagnon flaire tous les recoins pour analyser ce nouvel environnement. Le cheval se sert de son nez pour reconnaître des individus (animaux, cavaliers …) ou des objets (abreuvoir, nourriture …). Le flehmen est une action qui emmène le cheval à retrousser sa lèvre supérieure. Il ferme totalement ses naseaux, étend son encolure et analyse une odeur émise par un congénère. L’odeur passe sous la lèvre supérieure (où se cache de petits capteurs) et elle est analysée par l’organe de Jacobson (dit voméro-nasal) qui se trouve au fin fond des cavités nasales.
L’odorat
Encore peu connue des cavaliers, la proprioception est un sens qui informe le cheval de la position dans laquelle se situent ses membres dans l’espace. Elle l’informe de la tension de ses muscles ainsi que de ses articulations tout en contribuant à son équilibre. Ce sens nous évoque le toucher car en effet il repose sur un réseau de nerf qui parcourt son corps.
La proprioception
Le cheval est très sensible. Malgré sa peau épaisse, le cheval possède une grande sensibilité tactile qui lui permet de ressentir une mouche posée sur lui. Se sont grâce aux vibrisses (poils tactiles disposés autour de son nez et de ses lèvres) que le cheval est capable de détecter un médicament (par exemple) introduit dans un aliment par un cavalier. Nous savons tous que le cheval n’a pas de mains mais des sabots. En promenade, il est capable de détecter un animal grâce aux vibrassions émises dans le sol qui sont ensuite « absorbées » par le sabot et analysées.
Le toucher
Le cheval est doté d’une ouïe bien plus fine que la notre. Ses oreilles servent de langage mai avant tout à reconnaître un bruit. Ils sont capables de détecter un tremblement de terre grâce à leur ouïe très fine. Les ultrasons sont aussi détectés très rapidement par l’espèce équine. En revanche, nous les hommes, nous entendons des sont graves qui ne sont pas perçus par les chevaux. Chaque espèce à des sens différent qui le pousse ou non à s’enfuir si un danger se présentait.
L’ouïe
Démonstration d' un flehmen utilisé par un étalon Camargue |