Sommaire :
Première
partie : Que sont des ligaments
Deuxième
partie : Que
sont des tendons et ce qui permet de les maintenir
Troisième
partie : Permettre le glissement
Quatrième
partie : Les risques liés aux
articulations
PREMIÈRE PARTIE : LES LIGAMENTS
- Qu’est ce qu’un ligament ?
Le
ligament est un ensemble de fibres conjonctives serrées qui forment
une articulation par le biais d’une union entre deux os ou qui
maintiennent un organe en place.
Exemple
de ligament : le ligament suspenseur du boulet, comme son nom
l’indique, enrobe le boulet et maintient l’articulation grâce à
son attache au niveau des métacarpiens/métatarsiens et des grands
sésamoïdes.
DEUXIÈME PARTIE : LES TENDONS
- Qu’est ce qu’un tendon ?
Le
tendon est une partie amincie d’un muscle qui se constitue de
fibres conjonctives (de couleur blanche) et par laquelle, ils
s’insèrent [lui et le muscle] sur l’os.
Exemple
de tendon : Les tendons extenseurs et fléchisseurs du
doigt sont les plus importants en terme de locomotion équine
car ils sont les plus longs : 30 cm.
II.2.
CE QUI PERMET DE LES MAINTENIR
- Gaines et brides tendineuses
Comme
il l’a été décrit si dessus, les tendons agissent en interaction
avec les muscles. En outre, cela signifie que si les muscles
travaillent, les tendons vont faire de même. Mais pour que les
tendons soient correctement maintenus, ils ont besoin d’une aide :
- Gaines tendineuses
C’est
un tissu fibreux, en forme de tunnel, qui va maintenir le tendon en
place lors de fonctionnement. La gaine évitera que le tendon sorte
de son logement et qu’il garde toujours la même trajectoire.
. Remarque : Cette graine tendineuse est très importante !
Le fait de solliciter de façon intensive un muscle et son tendon, va
également perturber sa gaine. Une graine trop sollicitée va
s’enflammer, c’est ainsi que naît une tendinite.
- Brides tendineuses
Ce
n’est ici pas un tissu mais un simple morceau fibreux qui
complémente le tendon dans son effort. La bride tendineuse s’attache
sur le tendon.
. Remarque : Avez-vous déjà vu des
cavaliers ou votre maréchal ferrant pincer le membre du cheval pour
que celui-ci le lève lorsqu’il se montre récalcitrant ? En
effet, cette action a pour rôle de pincer au niveau de la bride
carpienne ce qui fait réagir le cheval. Pour éviter cette sensation
désagréable, le cheval va lever le membre et vous pourrez ainsi lui
curer les sabots.
TROISIEME
PARTIE : PERMETTRE LE GLISSEMENT
Entre
le tendon et la gaine, surtout s’ils se trouvent proche d’une
partie osseuse, le glissement peut être difficile à effectuer. Les
bourses séreuses et les synoviales vont ainsi permettre le
glissement des tendons dans la gaine.
3.1. Les bourses séreuses
On les reconnaît
bien ces petites cavités présentes dans les tissus. Rempli de
liquide synovial, les bourses séreuses évitent les échauffements
entre le tendon et la gaine lorsque ceux-ci sont en mouvement.
3.2. Le liquide synovial
Les petites
cavités qui ont été citées si dessus (les bourses séreuses) sont
remplies de liquide synovial. Ce liquide est présent sous deux
formes :
- La synoviale vésiculaire qui ressemble à ceci :
- La synoviale vaginale qui ressemble à cela :
QUATRIEME PARTIE : LES RISQUES LIES AUX ARTICULATIONS
. Cheval présentant des mollettes ou des
tares molles.
Certains chevaux
peuvent avoir leurs bourses séreuses (qui contiennent du liquide
synovial) qui se percent ou dans les cas extrêmes qui éclatent.
L’accident, pour être matérialisé, avec un ballon de baudruche
partiellement remplit d’eau. Il épouse la forme du corps lorsqu’il
se trouve en contact avec deux éléments (entre vos mains). Mais si
le ballon se perce, l’eau qui s’y trouve va en couler. C’est
exactement le même principe lorsqu’une bourse éclate, vidant
ainsi son liquide synovial dans l’articulation du cheval.
. Cheval ayant connu une tendinite
Lorsqu’il y a
un effort important et répétitif qui touche le tendon, la gaine qui
entour le tendon va frotter de façon intensive. Dans ce cas, le
tendon ne subira aucune conséquence mais la gaine, elle va
s’enflammer provoquant ainsi une inflammation des tendons que l’on
appelle plus couramment : une tendinite.
. Cheval souffrant d’un claquage
Le calquage est
une rupture des fibres tendineuses (gaines ou brides) ou dans les cas
les plus graves correspond à la section partielle du tendon.
Les causes d’un
claquage peuvent être simples : Il faut savoir qu’un tendon,
contrairement à un muscle, n’est quasiment pas extensible. Lors
d’un effort demandé, un cheval fatigué et de plus pas
assez échauffé ne va pas allonger
suffisamment et correctement son tendon. Les fibres tendineuses vont
alors céder. C’est ainsi que survient le claquage !