Cavaliers écolos


 Les bons gestes commencent par ne pas polluer. 
Alors pour se rendre au bar on prend quoi : cheval ou vélo ?



Pour les non cavaliers, un centre équestre est un lieu ou l'environnement prime. Il y a une forêt aux alentours, les chevaux sont au pré, les barrières sont faites avec des palettes récupérées...
Mais derrière cette image, celle d'un club au contact de la nature, on trouve des établissements opposés à nos attentes.
Entre le robinet qui fuit, les lumières qui restent allumées toute la nuit ou des déchets encrés dans le sol ou pire, sont jetés sur le tas de fumier; on ne peut pas parler d'une "équitation très écologique". Cependant, depuis juillet 2010, une association nommée "Ma planète et moi" a sensibilisé les jeunes cavaliers à la pollution qui nuirait à la santé des chevaux et au sein du club. Chaque cavalier signe une charte et s'engage à pratiquer des gestes simples comme récupérer 'eau de pluie, qui éviterons ainsi le gaspillage !


Ces réflexes, à plus haute échelle, ont fait la mesure de d'autres complexes hippiques. Des panneaux solaires ont été installés dans certains clubs en Angleterre mais plus étonnant encore, un manège construit uniquement en bois et photovoltaïque à fait son apparition à Yvré-l'Evêque dans la Sartes. Petite interview avec Philippe Rossi, directeur de ce fameux Boulerie Jump.


Pourquoi avoir choisit ces deux matériaux :
"Le bois a été privilégié pour sa capacité portante et sa stabilité dimensionnelle optimale. En outre le bois pour sa fonction d'isolant thermique naturel, il permet de contrôler la température des manèges et des écuries et, enfin, il joue un rôle d'isolant phonique nécessaire au confort des chevaux lors des conditions météorologiques difficiles." Quand à "l'idée d'installer sur les toits 8 100 m2 de panneaux photovoltaïques a une production de 1 mégawatt. L'énergie produite est revendue auprès d'EDF assurant ainsi une partie du financement du projet". Très bien pensé...

On retrouve partout dans le monde des projets environnementaux. Au Hong Kong Jockey club, une usine qui transforme les déchets et le crottin en engrais biologique ont vu le jour lors des J.O. en 2008. Lors de cette période, on estimait à 30 tonnes, la quantité de déchets recyclés chaque jours.