A titre informatif : cet article a été conçu pour un exposé présenté lors d'un examen dont le thème était "Art, Etat et Pouvoir". Les informations présentes dans cet article ciblent donc vers ce thème et non la diversité qu'offre ce patrimoine. Veuillez m'excuser.
A travers le temps, les chevaux ont laissés une grande place dans l’histoire. C’est pourquoi les haras nationaux sont devenus un des patrimoines français les plus visités. Bien avant leur création, on retrouvait déjà une fonction équivalente au garde des haras appelée « comes stabuli » mise en place sous Clotaire 1er au VI ° siècle.
En 1665, Colbert, sous Louis XIV, créa une des plus anciennes administrations françaises : les haras nationaux. Elle a pour mission de promouvoir et de développer l’élevage mais aussi les activités équestres. Les meilleurs étalons sont regroupés afin d’établir un élevage « royal ». Ces derniers sont confiés à des gardes-étalons.
Après avoir crée son haras à Saint–Léger près de Saint–Germain–en–Laye, Louis XIV confia à son grand Écuyer, François Gédéon de Garsault, en 1714, de trouver un endroit plus favorable à la production de chevaux. Ce dernier choisit donc le Buisson d’Exmes, près d’Argentan dans l’Orne en Normandie. Un an plus tard, c'est-à-dire le 2 avril 1715, le transfert de l’ancien haras royal de Saint–Léger vers le Buisson d’Exmes était ordonné. Bien que vendue comme biens nationaux à des propriétaires privés pendant la période révolutionnaire, une grande partie des terres furent rachetées dès 1808, lorsque d’importants travaux de réfection sur les bâtiments devinrent urgents.
Aujourd’hui appelé haras du Pin, il est le plus célèbre des haras français mais aussi le plus visité avec quelques 70 000 visiteurs par an.
Voitures hippomobiles : Les voitures hippomobiles présentent aux Haras nationaux sont en grandes partie
inscrites aux monuments historiques et représentent un ensemble unique en
France. Elles sont d’une part membre de notre patrimoine national et d’autre
part, elles sont restaurées pour les expositions. La maison parisienne
Lelorieux est celle qui a fourni le plus de voitures aux Haras nationaux. L’entreprise
fondée par Victor Lelorieux, s’est installée sur les Champs Elysées dès 1844.
Il obtint deux médailles d’honneur à l’Exposition Universelle de 1855 à Paris.
L’entreprise fermera ses portes en 1914. Aujourd’hui, les Haras nationaux
abritent près de 300 voitures dont 69 appartenant à cette marque. Le parc
hippomobile des Haras conserve sur place, des voitures de fabrication locale.
Les écuries : Les écuries sont disposées à l’américaine, c'est-à-dire, de part et d’autre l’allée centrale. Chaque bâtiment est muni, à l’entré, d’une plaque portant le nom d’un des chevaux les plus prestigieux du Haras. Chaque box comprend une fiche sur laquelle les performances du cheval sont inscrites.
Quelques images de l'exposé :
EN CONSTRUCTION, VEUILLEZ NOUS EXCUSER !